Le Pastis et son histoire

Il parfait nos apéros. Il est synonyme de joie, de soleil et de chaudes soirées d’été. S’il se suffi t à lui-même, on peut aussi le marier avec un peu de grenadine (la tomate), de menthe (le perroquet) ou d’orgeat (la mauresque). Entre deux parties de pétanque ou le temps d’un farniente sur la plage, accompagné de quelques glaçons, il vous désaltèrera par ses notes anisées, douces et soutenues. Nous parlons bien évidemment ici du Pastis !

L’ALCOOL POUR SOIGNER LES MAUX

Dès 1830, favorisant la digestion et réduisant les maux d’estomac, sa cousine éloignée, l’absinthe était vendue aux territoires africains avec l’objectif d’assainir l’eau. De retour en France, elle connut un succès tel qu’elle arriva au milieu ouvrier en 1860 qui la démocratise comme la boisson nationale. C’est en 1932 que l’on découvre ce nouveau nectar tombé du ciel. Dans les bars les boissons anisées mélangées à l’eau fraîche se popularise, laissant à Paul Ricard l’opportunité de proposer son produit, qui deviendra par la suite mondialement reconnu.

AINSI NAQUIT LE RICARD

Si pendant la Guerre, l’alcool est prohibé, il faudra attendre 1951 pour que le Pastis soit à nouveau commercialisé et connaisse le succès qu’il connaît aujourd’hui. Et il n’en faudra pas plus à l’entreprise Pernod Ricard pour inventer son célébrissime «51» avec un savoir-faire ancestral depuis plus de 80 ans, qui lui vaut l’appellation de «Pastis de Marseille», capitale incontestée de cet apéritif des plus savoureux ! • S.V